nué(e)
Nué(e), 18 gilets confectionnés, série en cours, textiles divers, bande réfléchissantes, dimensions variables, 2020
© Ermis Papastamou
Nué(e), 18 gilets confectionnés, série en cours, textiles divers, bande réfléchissantes, dimensions variables, 2020,
vue d'exposition, DNSEP, galerie commune, 2020
© Ermis Papastamou
Une collection se déploie face à nous, suivant un horizon argenté.
Chacun de ces gilets fait parti d’un ensemble et à la fois s’y distingue.
Une nuée, à la fois nuancier, nuancée et nuée tel un «nuage
de grande étendue, généralement épais et sombre, annonciateur
de pluie ou d’orage». Aussi bien qu’une foule, qu’une multitude,
qu’un ensemble, revendiquant, s’exclamant, des désirs, leurs désirs.
Faire corps, tout en étant soi-même.
L’utilisation du gilet jaune, aujourd’hui symbole,
propose une réflexion sur la notion de rassemblement.
La visibilité de ce gilet y est remplacée par une multitude
de matériaux (textiles ou autres) pour en offrir autre chose.
Un autre chose qui questionne cet ensemble homogène
et hétérogène.
Au delà de l’assimilation formelle au mouvement des Gilets Jaunes,
c’est un dessin au mur qui est proposé.
Un chemin argenté se dessine, suivant les courbes
de chaque vêtement, comme un fil d’Ariane.
Nué(e) questionne la manière de faire corps ensemble.