top of page

née en 1996

vit et travaille entre Lille et Marseille

Originaire de Marseille, Julie est diplômée de l’École Supérieure d’Art de Tourcoing en 2020. 

Sensible aux manières dont nous nous rendons visibles et entendus, à travers divers modes d’existence, elle s’amuse à penser nos manières d’expression et de représentation populaire sous diverses formes. Chère aux actions dans l’espace public, elle situe ses projets dans des contextes sociaux et politiques variés.

Depuis 2020, elle à participé à l’exposition collective Young Colors à l’Institut de la Photographie de Lille, à l’exposition collective HYBRID’ART au centre d’arts Fernand Léger, à la Biennale de la jeune création contemporaine de Mulhouse, à Art Au Centre #11 à Liège… 

Elle poursuit sa pratique en résidence au centre d’art Espace croisé à Roubaix, en interrogeant les structures hiérarchiques de dominance, où elle propose des instants poétique et politique pour désarçonner nos habitudes et manières de penser.

artist plasticienne contemporain julie gaubert.com

à propos

La politique est ce qui bourdonne dans mes oreilles.
J’aime proposer des moments déviants, des moments qui
interpellent le quotidien, qui le bousculent. J’essaie de
penser des formes qui décloisonnent. Les actions, sculptures,
installations, vidéos ou encore créations sonores sont mes
terrains de jeu. Entre images sensibles et constats intimes, le
politique se veut libre de droit, d’expression et de recherche.

Il est question ici d’aller à la rencontre, de se faire violence pour
penser ensemble. Aujourd’hui je poursuis mes recherches,
par l’interrogation des structures hiérarchiques de dominance.
Poser des questions, des doutes, essayer de trouver des états de
résistance. Tenter de proposer des instants poétique et politique
pour désarçonner nos habitudes et manières de penser. Se dire
qu’il y a de l’espoir, qu’il est encore temps de résister. Donner du
temps à ce que nous rêvons.
Comment prendre place dans différents espaces ?

Comment se lie-t-on les uns les autres ? Quelles sont les formes

de résistances quotidiennes ? Quelles sont les formes politiques
à notre disposition ? Compétences politiques des gens
ordinaires, pourquoi et comment se révolte-t-on ? Habité par
les revendications sociales et politiques, je tend à chercher et
questionner les différentes manières dont nous faisons entendre
nos voix. Qu’elles soient portées par des institutions que par des
sentiers intimes. Je navigue alors entre poétique et politique
pour déceler la part émancipatrice des luttes et revendications.
Quels sont nos moyens politiques aujourd’hui ?
Entre enquêtes et rêveries, je tente de proposer des
lectures sensibles du monde qui m’entoure. Trouver les brèches
qui permettent de penser à d’autres moyens de rencontre.
Chercher les failles, les mettre à nue pour donner de l’espoir.
Réfléchir au corps comme outil de lutte. En collectif ou en
solitaire, de manière fracassante ou furtive, dans l’ombre ou en
pleine lumière...
Il s’agit de poser nos regards sur les outils du pouvoir. Ou plutôt
des pouvoirs. Comment se maintiennent-ils ? Quels sont leurs
artifices ? Comment les bousculer ? Ces réflexions, nourries
par des lectures, notamment de James C. Scott, amène à
reconsidérer le politique. Il est question de se faire confiance,
de s’écouter et de s’entendre.
De s’autoriser l’action et le débat.

bottom of page