vente de votes blancs
Vente de votes blancs, en réalité de bulletins collorés,
propose de réfléchir au système
de représentation populaire, démocratique.
Le poids de notre parole est-il seulement
un morceau de papier dans une boîte ?
Aujourd’hui, il est important de se questionner
sur nos manières de prendre la parole,
pour se faire entendre et se rendre visible.
Action interrogeant à la fois l’inertie d’un système
de représentativité citoyenne et son potentiel revendicateur.
Repenser ces appareils étatiques pour en être réellement
les protagonistes, les acteur.ice.s, voire les auteur.ice.s.
L’interpellation est un face-à-face, libre et autoritaire.
Cette action prend l’appui du trottoir comme seul espace
désigné/destiné pour cette parole.
À l’abord d’un trottoir.
C’est un mi-chemin proposant un réengagement,
plus seulement par le simple geste de voter,
mais par celui de se questionner, autrement.
Le positionement est au centre de tout rapport politique.
Devons-nous nous positionner, prendre parti ?
En tant qu’artiste.s, citoyen.ne.s, individu.e.s,
avons-nous encore ce choix aujourd’hui ?
Vente de votes blancs, Installation, photographie d’une performance réalisée pendant les élections municipales, le 15 mars 2020, à Lille, bulletin colorés, 2020,
vue d'exposition, DNSEP, galerie commune, Tourcoing, 2020 © Ermis Papastamou